Je me souviens de m’être dit : « J’aurais dû savoir qu’il consommait. J’aurais pu changer le cours des choses. »

Chercher de l’aide pour elle, c’était comme crier contre le vent. Nous n’avons pas réussi à lui obtenir l’aide dont elle avait besoin. Mon mari et moi sommes totalement épuisés. Ça a été très dur quand elle est morte, mais le désespoir nous habitait déjà constamment avant.

Quand quelqu’un décède, il est normal de repenser à sa vie et à sa mort. Une mort qui vous semble injuste ou évitable peut vous entraîner dans des ruminations. Bien que pénibles, les ruminations font partie du processus de deuil et du cheminement pour faire la paix avec ce qui s’est passé.

Voici quelques exemples de choses qui peuvent vous trotter dans la tête :

Les pensées qui tournent en boucle s’accompagnent souvent d’un sentiment de culpabilité et de remords. La tendance à ressasser les événements peut aussi être l’expression d’un désir de contrôle ou d’un refus d’accepter ce qui s’est passé. En accueillant et en reconnaissant ces pensées, vous pourrez mieux les trier et déterminer si elles ont du sens ou non.

Bien que vous puissiez chercher à rationaliser certaines questions dans le cadre de votre deuil, évitez de tomber dans les « j’aurais dû », et faites preuve de compassion envers vous-même. 

Quelques idées...

• Souvenez-vous que vous n’avez que peu ou pas d’emprise sur la vie des autres.

• Considérez que parmi les choses que vous savez maintenant, il y en a peut-être que vous ignoriez ou n’aviez aucun moyen de savoir avant le décès de la personne.

• Reconnaissez l’attention et le soutien que vous avez donnés à la personne.