Sa mort me semble irréelle. Il a vécu tant de hauts et de bas au fil des ans avec sa maladie. Il nous manque, mais ça nous soulage aussi de savoir qu’il ne souffre plus.

Quand ma mère est morte, je me suis senti complètement engourdi, je ne savais pas quoi faire de moi. Nous étions si proches, et j’ai aidé à prendre soin d’elle tous les jours, alors tout m’a semblé étrange et à l’envers. Je me suis senti tout seul, à la dérive. Elle me manque tous les jours.

Même si une personne a eu une maladie grave et débilitante, son décès peut être un choc pour vous. Que sa mort ait été attendue ou non, vous vous demandez peut-être pourquoi vous ressentez un chagrin si profond, alors qu’il y a si longtemps que vous faites votre deuil et que vous vous « préparez » à son départ. 

Rappelez-vous que le deuil anticipé n’est pas le même que celui qui suit le décès. Vous pourriez éprouver un « nouveau deuil », accompagné de nouvelles situations étranges, qui paraissent différentes du chagrin que vous avez éprouvé auparavant. 

Cliquez sur les flèches pour voir quelques-unes des questions et émotions nouvelles qui pourraient vous habiter.

Quelques idées...

• Reconnaissez que vous n’avez peut-être pas réussi à assimiler votre deuil pendant que vous prodiguiez des soins. Ces émotions peuvent refaire surface, accompagnées d’émotions nouvelles. Ces émotions sont parfois intenses, contradictoires ou déroutantes.

• Reconnaissez ce que vous pensez et ressentez, même si c’est difficile, et demandez de l’aide à votre famille, à vos amis ou dans votre collectivité.

• Si cela vous convient, envisagez de vous joindre à un groupe d’entraide.

• Si possible, prenez le temps de vous reposer. N’oubliez pas qu’il vous faudra du temps pour rétablir votre niveau d’énergie mentale, affective et physique. 

• Rappelez-vous les soins que vous avez donnés à la personne et tirez-en de la fierté.