Il pourrait suggérer d’épaissir les liquides ou d’offrir des aliments coupés en petits morceaux qui sont plus faciles à avaler.

 Si la personne peut toujours manger ou boire, le prestataire de soins pourrait consulter un ergothérapeute ou un orthophoniste qui pourra suggérer des solutions afin que la personne puisse avaler sans danger, par exemple aider la personne à manger, choisir la bonne posture et privilégier certaines textures d’aliments ou de liquides.

 Le prestataire pourrait cesser les médicaments non essentiels, si c’est approprié, tout en gardant ceux utilisés pour la gestion des symptômes. Il pourra aussi suggérer d’autres méthodes d’administration des médicaments telles que les gouttes sous la langue, les vaporisateurs nasaux, les injections sous la peau, les timbres topiques ou les suppositoires rectaux.

Il pourrait fournir de l’information pour favoriser un changement dans la façon de voir l’alimentation : plutôt que de manger pour absorber des calories et des nutriments, la personne mangera plutôt pour son confort, tant qu’il est sécuritaire de le faire. Si elle n’a pas envie de manger, il n’y a pas lieu de la pousser à le faire.

SI la personne tousse ou postillonne quand elle mange ou boit, demandez-lui ce qui se passe et parlez-en avec son prestataire de soins.

Quand la personne mange ou boit, veillez à ce qu’elle s’assoie, dans la mesure du possible. L’ajout de coussins ou d’oreillers pour la soutenir dans le lit pourra l’aider.

Si la personne n’est pas bien réveillée quand elle mange ou boit, elle court plus de risques de s’étouffer.

Ne forcez pas quelqu’un qui n’a pas faim ou soif à manger ou à boire.

Si la personne a faim ou soif et veut manger ou boire, il peut être utile d’essayer de nouvelles textures, par exemple en épaississant les liquides ou en coupant les aliments en petits morceaux, selon les recommandations de son prestataire de soins.