Chapitre 2 : Le deuil périnatal

La quête de réponses

Au début, on voulait faire une autopsie parce que je voulais savoir ce qui s’était passé, mais finalement nous ne l'avons pas fait.  Je ne saurai jamais ce qui s'est passé et je dois vivre avec ça.

C'est terrible de ne pas savoir, de ne pas connaître la raison. Il y a eu beaucoup de « si seulement », et il a fallu sortir du du cycle de la tristesse, de la culpabilité et des « si seulement ». On ne peut pas passer le reste de sa vie à se dire « si seulement ».

Même si des examens spéciaux ont été effectués – par exemple, un test génétique ou une autopsie –, vous ne saurez peut-être jamais pourquoi votre bébé est mort. Ça peut être très pénible. Apprendre la cause d’une fausse-couche n’est pas facile non plus pour diverses raisons. Ça peut influer sur votre volonté future de procréer. Par exemple, vous pourriez vous dire : « L'autopsie a révélé une anomalie génétique. Pourrons-nous jamais avoir un bébé en santé? »

 

Ce que vous pourriez ressentir

Que vous connaissiez ou non la cause de votre fausse-couche, vous pourriez ressentir du désarroi, de la colère, de la frustration ou de la tristesse. Vos sentiments peuvent être très intenses et parfois contradictoires.


Considerations

Quand on vit un deuil, c’est normal d'éprouver des émotions intenses et troublantes, et c’est normal aussi d’être insensible et de ne trop savoir comment on se sent.