Je suis à 37 semaines et demie cette fois-ci. J’ai hâte à l’accouchement, mais je n’aurais jamais pensé ressentir un tel mélange de chagrin, de tristesse, de joie et d’excitation tout à la fois.

Cette fois-ci, j’ai attendu 14 semaines avant de l’annoncer à mes collègues, et encore plus longtemps avant de fêter la nouvelle. Je n’ai ni planifié la décoration de la chambre ni acheté de vêtements, et nous n’avons pas essayé de choisir des noms. Mon thérapeute m’a dit : « Vous essayez de vous protéger, mais si un autre problème survient, vous n’aurez pas moins mal. » Ça a fait toute la différence de pouvoir vivre cette grossesse et m’en réjouir.

Il appartient à chaque personne de décider si elle souhaite ou non « ressayer », et quand. Certaines veulent s’y remettre tout de suite, d’autres préfèrent attendre. Si vous ne voulez pas attendre, vous avez peut-être des questions ou des inquiétudes. Par exemple, vous pourriez craindre que la même chose se reproduise, ou être en attente de résultats de tests. Beaucoup de parents se demandent quel est « le bon moment ». Vous avez peut-être aussi l’impression d’essayer de « remplacer » l’enfant que vous avez perdu, ce qui peut provoquer des sentiments de culpabilité.

Réessayer

Réessayer de faire un enfant après la perte d’une grossesse est susceptible de faire émerger des émotions intenses. Parfois, la joie se mêle au chagrin, ce qui peut vous déconcerter. Vous avez peut-être peur d’oublier le bébé que vous avez perdu, ou craindre de nouvelles complications.