Chapitre 2 : Deuil doublé d’un traumatisme

Ne pas être en mesure de voir le corps

Je n’ai jamais vu le corps, alors je continuais à penser qu’elle était toujours vivante.

Il n’est pas toujours possible de voir le corps de la personne, souvent parce que la famille ou le bureau du coroner a pris des mesures à cet effet. Les policiers ou les autorités du salon funéraire ont pu également vouloir dissimuler des blessures graves. Enfin, on peut avoir pris la décision soi-même, par crainte de réagir trop fortement. Dans d’autres cas, c’est le corps qui reste introuvable.

Dans chacune de ces situations, vous avez pu vous imaginer le pire, ou bien ressentir la colère, le regret ou l’incrédulité.


Quelques idées...

  • Vous pouvez parler de vos préoccupations à quelqu’un, que ce soit le médecin de famille, une personne du corps policier ou ambulancier ou encore le bureau du coroner, selon la situation.
  • Ces pensées disparaîtront avec le temps et les souvenirs que vous garderez seront ceux de la personne quand elle vivait.
  • Si vos doutes persistent, cherchez de l’aide auprès d’un service de thérapie spécialisé en traumatisme.