Chapitre 1

Comment les gens gèrent leur colère

Voici trois cas de personnes endeuillées face à leurs colère. En les lisant, demandez-vous si certaines de leurs méthodes d’adaptation pourraient vous être utiles.


L’histoire de Myriam

« Ça ne devait PAS arriver. Le système de santé a complètement laissé tomber ma mère. Juste d’en parler, je sens que je commence à trembler. »

« Quand je suis calme, je vois que ma colère vient d’une profonde déception. Ma vie ne se passe pas comme je l’avais prévu et, en ce moment, le monde me paraît très effrayant. Je déteste avoir peur. C’est parfois plus facile de se mettre en colère, parce qu’on a moins honte. Parfois, je vois à quel point ça me ronge de l’intérieur. »

L’histoire d’Olivier

« Vous ne croiriez pas à quel point je suis devenu impatient. Ça se voit entre autres dans ma façon de conduire. Avant, j’étais un modèle de courtoisie au volant. Maintenant, je suis agressif. Parfois, j’ai peur de finir par blesser quelqu’un, mais j’ai l’impression que c’est plus fort que moi. Je me demande sans cesse comment je pourrais me contrôler.

J’en ai parlé à une bonne amie, et elle m’a conseillé de régler ce problème-là rapidement.

 Elle m’a vraiment convaincu. J’ai décidé de consulter un conseiller. Il m’a demandé pourquoi, selon moi, une telle chose pouvait m’arriver.

Nos conversations m’ont amené à me rendre compte que ma conduite était le symptôme d’un problème. J’ai toujours été colérique, tout le monde me le dit. C’est seulement que ma colère s’est élevée d’un cran. Le conseiller m’a aidé à comprendre que je suis capable de maîtriser mes réactions à ma colère. »

L’histoire de Simone

« Sa mort, quel gaspillage! Je ne peux pas m’empêcher de ressentir cette immense frustration : il a fallu que ce drame nous frappe, moi et ma famille. Maintenant, je claque les portes, je lance des objets sur les murs, je me prends même à hurler. Avant, j’arrivais à garder ma colère en dedans, mais on dirait que je n’y arrive plus.

Je pense que ça fait peut-être fuir les gens, surtout mes enfants, parce que je leur fais peur. Au fond de mon cœur, je ne veux pas être cette personne-là.

Je m’en veux à mort après mes crises de colère. Maintenant, je m’efforce de briser le cycle, d’essayer de voir la crise qui s’en vient, puis de sortir dehors pour me calmer. Si rien ne change d’ici quelques semaines, je vais consulter un professionnel. »

« Vous ne croiriez pas à quel point je suis devenu impatient. Ça se voit entre autres dans ma façon de conduire. Avant, j’étais un modèle de courtoisie au volant. Maintenant, je suis agressif. Parfois, j’ai peur de finir par blesser quelqu’un, mais j’ai l’impression que c’est plus fort que moi. Je me demande sans cesse comment je pourrais me contrôler.

J’en ai parlé à une bonne amie, et elle m’a conseillé de régler ce problème-là rapidement.

Elle m’a vraiment convaincu. J’ai décidé de consulter un conseiller. Il m’a demandé pourquoi, selon moi, une telle chose pouvait m’arriver.

Nos conversations m’ont amené à me rendre compte que ma conduite était le symptôme d’un problème. J’ai toujours été colérique, tout le monde me le dit. C’est seulement que ma colère s’est élevée d’un cran. Le conseiller m’a aidé à comprendre que je suis capable de maîtriser mes réactions à ma colère. »