Chapitre 2 : L’incidence de la mort d’un.e ami.e

Une relation à nulle autre pareille

Quand je lui rendais visite, aux soins palliatifs, on parlait et souvent on riait. On a vécu de très bons moments. On peut faire de l’humour, même à l’approche de la mort. Le personnel infirmier aimait bien nous entendre rire.

Je ne voulais tellement pas qu’il souffre que sa mort m’a soulagée. Mais j’étais aussi soulagée parce que je n’avais plus à composer avec ses sautes d’humeur. On était de bons amis, mais je n’ai jamais vraiment su comment vivre avec ça : un jour, il semblait heureux et le lendemain, il était d’humeur sombre.

Que représentait cette personne, pour vous?

Faire votre deuil, c’est en partie comprendre que vous n’aurez jamais d’autre relation semblable en tous points à celle-là. Chaque relation est différente et propre aux personnes qui la vivent. Voici quelques éléments qui ont peut-être caractérisé votre relation. Cliquez sur chacun pour en lire la description complète.

Certaines relations sont calmes, et d’autres, plutôt houleuses. La vôtre a pu être compliquée par divers facteurs si, par exemple, votre ami.e vous a blessé.e ou vous a manqué de respect, ou s’il ou elle souffrait d’une maladie mentale ou d’une dépendance, s’il ou elle avait été victime d’intimidation ou d’abus et vous a parfois traité.e de la même façon.


Quelques idées...

  • Il peut être réconfortant de parler de ce que vous avez vécu avec votre ami.e, même si ces souvenirs ravivent votre chagrin ou votre sentiment de perte. Beaucoup de gens trouvent que ces échanges aident à maintenir un lien avec la personne décédée.
  • Si votre relation a connu quelques difficultés, accordez-vous du temps pour y voir clair. Peut-être arriverez-vous à les considérer tout au plus comme une petite part d’une histoire plus complète.