Résumé du module

Conclusion

Je me fie à mon intuition. Je me fais confiance pour faire ce que je dois faire. Je fais mon deuil comme mon moi intérieur omniscient, ma sagesse intérieure, me dicte de le faire. Je me laisse guider par cette sagesse. Je pense que je serai toujours en deuil de lui et que je l’aimerai toujours.

Après le suicide d’un être cher, votre deuil est probablement bien différent de tous les autres deuils que vous avez vécus auparavant et du deuil que vivent les autres personnes qui connaissaient la personne décédée. Vous vivez peut-être des changements dans votre vie et vos relations, des émotions fortes, imprévisibles et parfois déroutantes, des réactions physiques et des changements dans votre façon de penser et vos souvenirs.

Le besoin de chercher des réponses, de comprendre ce qui s’est passé ou de trouver un sens à la mort est souvent l’une des choses les plus difficiles qu’on doive vivre en pareilles circonstances. Avec le temps, vous trouverez peut-être des réponses, ou vous parviendrez à voir ce décès d’une façon qui, sans être parfaite, le rendra tolérable.

À un moment donné, vous aurez sans doute envie de reprendre le cours de votre vie : retourner au travail, renouer avec vos amis ou votre famille, reprendre des activités que vous aviez l’habitude d’aimer ou vous lancer dans quelque chose de nouveau. Le simple fait d’y penser vous fera peut-être ressentir de la culpabilité si vous estimez que cette reprise signifie que vous oubliez la personne décédée ou que vous la négligez. Faites preuve de patience et de bienveillance envers vous-même.

L’essentiel de ce que nous savons sur le deuil consécutif à un suicide vient de personnes qui sont déjà passées par là. Certaines stratégies vous sont peut-être déjà familières, d’autres pas. Cliquez sur les encadrés ci-dessous pour voir des rappels de stratégies que vous pourriez essayer et voir lesquelles vous conviennent le mieux.