J’aime bien parler de lui quand on prononce son nom. Je n’ai pas peur de le faire ni de laisser voir mes émotions. J’accepte ma douleur et je la considère comme un hommage à la grande affection que je lui portais et à l’importance de sa perte pour moi.

Je pense que je serai toujours en deuil de lui et que je l’aimerai toujours.

La mort est la fin d’une vie, mais pas de la relation que l’on avait avec la personne que l’on vient de perdre. Cette relation se transforme et reste, pour beaucoup de gens, une part importante de la vie « d’après ».

 Chaque relation est unique, et sa nature influe sur ce que l’on pense et ce que l’on ressent en plein deuil. Vous amorcez une nouvelle vie sous le signe du « je », mais il est très probable que le « nous » fasse partie de votre identité toute votre vie.

Ce chapitre vous invite à revenir sur la relation qui vous unissait à votre conjoint.e et à la façon d’intégrer cette part de votre vie à celle qui vous attend.