Quand ma tante est morte, on ne m’a pas permis d’assister aux funérailles et on n’en parlait jamais. Le suicide n’était pas un sujet dont on parlait ouvertement. Quand j’ai demandé des nouvelles de ses enfants, avant même que je ne dise leurs noms, ma mère a immédiatement changé de sujet.Après le suicide de mon frère, ma sœur ne voulait plus prononcer son nom. Elle n’a même pas assisté aux funérailles. Elle a toujours été la personne qui m’encourageait le plus. En plus d’avoir perdu mon frère, j’ai aussi l’impression d’avoir perdu ma sœur.

La mort d’un membre de la famille peut causer des changements et des défis importants. Les différences dans la façon dont chacun vit son deuil peuvent causer des tensions.

Les familles peuvent à la fois être une grande force et une source d’inconfort. Il n’est pas toujours évident de concilier les besoins de tous les membres de la famille, y compris les vôtres, quand on n’a pas tous le même style, le même âge ou la même personnalité.

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Quelques idées...

• N’oubliez pas que personne ne pourra reprendre tous les rôles de la personne décédée. Certains membres de la famille prendront peut-être sa relève, mais pas tout de suite.

• Il se peut que certains membres de la famille ne soient pas « disponibles » après le décès pour se charger d’un rôle ou soutenir les autres. La réorganisation des rôles peut être douloureuse et exiger beaucoup de temps et de patience de la part de tout le monde.

• Rappelez-vous que chaque personne vivra son deuil à sa façon.  Il n’est pas nécessaire que tout le monde soit d’accord ou sur la même longueur d’onde. Il est plus important que chacun reconnaisse et accueille les sentiments des autres en plus des siens.

• Reconnaissez le fait que la personne décédée et sa mort ne seront pas vues de la même façon par tout le monde. Certaines personnes savent peut-être des choses que les autres ignorent.

• Privilégiez les conversations franches et honnêtes en tenant compte des besoins des autres.