Ma mère semblait s’inquiéter que je m’enlise dans mon deuil et voulait que je tourne la page sur ce qui s’était passé. J’ai dû me battre contre ça. Mon mari insistait tout le temps pour qu’on aille souper avec des amis. J’ai dû finir par lui dire que je n’étais pas prête, mais que je lui dirais quand je le serais. Mais je lui ai aussi dit que je pourrais être obligée de me désister, même à la dernière minute, et que je comptais sur sa compréhension et sa patience dans ces cas-là.

Pour bien prendre soin de soi-même, il faut savoir mettre ses limites. Si vous avez envie de refuser quelque chose – par exemple, une invitation ou une demande – donnez-vous le droit de le faire. C’est bon de mettre ses limites, mais ce n’est pas toujours évident et ça demande parfois de la pratique. Vous devrez peut-être surmonter vos sentiments d’inconfort ou de culpabilité. d’où ces quelques rappels :

• Soyez patient.e et allez-y doucement. Ce n’est pas le moment d’être dur.e envers vous-même.

• Fiez-vous à votre jugement ou à votre « voix intérieure » pour savoir ce que vous avez à faire, ou pas.

• Si vous avez subi un traumatisme, n’oubliez pas que vous restez vulnérable à la retraumatisation. Tâchez de reconnaître les situations qui pourraient vous plonger dans l’accablement et de prendre toutes les mesures possibles pour vous protéger ou éviter que cela ne se produise.

• S’il y a des gens dans votre entourage qui ont dit des choses blessantes ou insensibles, pensez à préparer vos réponses avant de les revoir; vous pourriez aussi décider de limiter vos contacts avec ces personnes ou d’arrêter de les voir.

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